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Igal et keffieh arabe - 1970 origine et prix

Descriptif et histoire de la coiffe:

L''' igal '' ou '' agal '' (cerceau arabe), est une sorte de cordon noir dur fixé sur un noyau de laine de chèvre formant avec celui-ci un cerceau qui se pose sur la tête de l'homme. Il est dit que le iqal était au départ destiné à attacher les pieds des chameaux pour éviter qu'ils ne s'enfuient. Ensuite, celui-ci a commencé à être porté par les hommes afin de maintenir le shemagh, le keffieh ou la ghoutra dont ils se servent pour se protéger du sable et du soleil. En plus d'être très pratique, le iqal est devenu, au fil des années, un accessoire traditionnel énormément prisé par de nombreux peuples arables, à tel point qu'il est considéré de nos jours comme un des éléments reflétant l'identité nationale. Par ailleurs, lorsque le iqal est imbibé de parfum, celui-ci a un rôle subsidiaire très utile qui consiste à propager une odeur agréable partout où il passe. L'origine de cette coiffe remonte à l'époque préislamique, et bien avant même, dans ce qu'on appelle la Mésopotamie. Sargon le premier roi dit '' sémite '' (2300-2200 AJC) était déjà représenté avec ce type de coiffe.

De nombreuses photos présentent Fayçal Ier (1885-1933) portant un keffieh retenu sur le front par deux igals rouge et or. Car l'igal orné d'éléments décoratifs en or est un signe distinctif du statut de celui qui le porte. A la même époque Thomas Edward LAWRENCE (1888-1935), ami de Fayçal pose avec un double igal devant l'objectif. Les termes '' keffieh '' et '' Shemagh '' désignent des bouts d'étoffes, destinés à être portés par les hommes. Certains étymologistes pensent que l'origine du mot keffieh vient de Koufa, une ville située en Irak. Un igal de soie et de cuivre violet ayant appartenu à Thomas E. LAWRENCE a été vendu par la maison Christie's en septembre 2016 27 500 GBP.