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Descriptif et histoire du casque:
Au XXème siècle, dès qu'en France il est question d'un casque ailé, nous pensons immédiatement à '' Astérix '' dont les ailes changent de position en fonction de son humeur. Albert UDERZO a utilisé l'image scolaire du casque pourvu de deux ailes d'oiseau symbole de vigilance face aux ennemis. Cependant cet ornement n'a aucune justification archéologique. Cette erreur résulterait d'une mauvaise interprétation. En effet, au XIXème siècle, les archéologues ont confondu les cache-joues (paragnathides) des casques avec des ailes décoratives et la Vème légion romaine. A cette époque (49 av. J.-C) César, pour combattre les armées de Vercingétorix avait constitué une légion dont la particularité était de porter des ailes d'alouettes sur leur casque en référence à la coutume de certains Gaulois. On parlera de la '' Legio V Alaudae '' (littéralement cinquième légion alouette).
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Cette confusion générale a été largement diffusée et reprise avec le dessin de Maurice GIOT présent sur la marque de cigarette Gauloise Caporal (1925) puis repris par le graphiste Marcel JACNO pour la SEITA (1960), ce qui a définitivement pérennisé cette image. Les gaulois n'ont donc jamais eu de casque ailé, cependant, il existe des exemples de casques d'appart comportant des ailes à l'antiquité, Hermès par exemple tout comme le dieu Nordique Thor (dieu du Tonnerre). En Bolivie, la danse '' Diablada '' aussi connue comme la danse des sept péchés est l'une des plus connues du pays. Elle est née au XVIIème siècle, dans la ville d'Oruro, et est depuis devenue un symbole, dont l'origine remonte à plus de deux mille ans. Cette danse représente la lutte entre le bien et le mal, le bien est personnifié par l'archange Michel et le mal par Lucifer. Il existe donc sept différentes sortes de ''diables'' cornés et portant des habits colorés, l'ange, de son côté, et vêtu en blanc, avec des ailes, un casque et une épée. |
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