Descriptif et
histoire du casque :
Après la seconde guerre mondiale, beaucoup de communes durent s'équiper à bon compte. Ainsi les municipalités avaient la possibilité d'acheter, des anciens casques Adrian de 14/18 reconvertis en pompiers. Ces casques furent réalisés à partir des modèles utilisés en 1923 et 1926, et ont ainsi équipé beaucoup de pompiers dès la fin de la seconde guerre mondiale. Afin de faire oublier leurs origines, ces casques subirent des adaptations variées. Ils ont ainsi été repeints en rouge, en orange, en blanc, en noir ou passé au minium argenté afin de les faire ressembler au nouveau casque en inox. C'est toutefois la peinture noire qui sera la plus souvent adopté dans la '' reconversion '' de ses casques. Face à ce constat, l'arrêté du 18 juillet 1953 l'officialisera en '' modèle communal ''. C'est avec cette liberté officielle que certains pompiers privés embauchés dans les usines ont parfois transformé leurs casques au gré de leurs fantaisies. |
La seule marque homogène restera la plaque dorée fixée frontalement. Cette plaque demi-circulaire devrait être réalisée en tombac mais très souvent n'est qu'en laiton repoussé. Son centre est occupé par un écu français ou se trouve la grenade surmontée d'une couronne murale comportant un mur crénelé et quatre tours. A droite sont disposés des feuillages de laurier et à gauche du chêne. Le laurier symbolise l'immortalité (car il reste vert en hivers) et le chêne est dans toutes les civilisations symbole de force, de sagesse et de générosité. La partie supérieure est formée par une banderole divisée en trois parties. Les deux premières portent les mentions: '' Sapeurs '' '' Pompiers ''. La troisième partie est vierge, à charge aux différents corps, commune, et société d'y faire graver leur dénomination. Le pompier étant très respectueux des traditions, le sapeur ne peut ni manger ni fumer en portant son casque, il ne doit pas le poser à l'envers ou sur un lit (par respect aux morts au feu). Grace à cette adaptation, le bon vieux casque qui rappelait celui des poilus de la Grande Guerre allait rester inséparable de la silhouette du sapeur-pompier si chère aux yeux des Français jusqu'en 1980. |