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Calot de chirurgien  - 1917 origine et prix

Descriptif et histoire du calot :

Rappelons qu'au début du XXème, plus de la moitié des chirurgiens français portaient la barbe. Opérant la barbe à l'air, ils ne se préoccupaient pas des cheveux. Pourtant dès 1895, le chirurgien Reverdin de GENEVE pose le problème des pellicules et de la chute des cheveux et recommande leur lavage régulier avant les interventions chirurgicales. Il est constaté, vers 1880-1900, que le calot blanc est porté à l'hôpital partout par des médecins et des infirmiers, celui-ci se place souvent au sommet du crâne. Durant la grande guerre, la tenue du chirurgien se résumait à un tablier de boucher de couleur blanche et à des gants de caoutchouc plus destinés à protéger la peau des mains des opérateurs qu'à procurer une réelle asepsie. Le port du calot était assez habituel, mais pas obligatoire. Le personnel de la salle d'opération ne portait pas de masque.

Ce petit calot blanc, comme la tenue des chirurgiens, a progressivement changé de couleur avec le temps. En début de 1914, un Américain (dont l'histoire a oublié le nom), trouva que cet étalage de traces de sang sur la blouse blanche rappelait trop la tenue des bouchers. La couleur '' vert épinard '' qu'il choisit permettait d'atténuer ce rouge trop voyant. De nombreux confrères l'imitèrent et peu à peu cette nouvelle couleur se diffusa. A la fin de la deuxième guerre mondiale, l'évolution des éclairages des blocs opératoire firent à leur tour évoluer la couleur de la tenue des chirurgiens la passant en '' vert brumeux ''. Depuis 1960, c'est le '' bleu phoque '' qui a définitivement remplacé le vert. Cette couleur était plus adaptée lors des démonstrations en vidéo aux étudiants. Aucune norme n'existe en la matière mais l'apparition des nouveaux systèmes d'éclairage dans les années 70 éblouissait si le personnelle était habillé en blanc, d'où la disparition définitive de la tenue blanche au bloc à cette époque.